Titre : | Crime et châtiment |
Titre de série : | Crime et Châtiment, 01 |
Auteurs : | Fedor Mikhailovitch Dostoievski, Auteur ; Alexandre V. Soloviev, Préfacier, etc. ; Georges Haldas, Préfacier, etc. |
Type de document : | Livre imprimé |
Editeur : | Lausanne : Ed. Rencontre, 1967 |
Format : | 476 p. / 19 cm |
Langues: | Français |
Index. décimale : | 891.7 (Slaves du groupe oriental. Russe) |
Résumé : |
Le roman dépeint le meurtre prémédité dune vieille prêteuse sur gage et de sa sur cadette par un ancien étudiant de Saint-Pétersbourg, nommé Raskolnikov, et ses conséquences émotionnelles, mentales et physiques sur le meurtrier.
Après être tombé malade et être resté au lit, cloué par la fièvre, pendant plusieurs jours, Rodion Romanovitch Raskolnikov est atteint de paranoïa et commence à simaginer que tous ceux quil rencontre le suspectent du meurtre ; la connaissance de son crime le rend presque fou. Mais il rencontre Sonia Semionovna, une prostituée dont il tombe amoureux. Dostoïevski utilise cette relation comme une allégorie de lamour de Dieu pour lhumanité déchue et du pouvoir de rédemption de lamour. Mais Raskolnikov nest racheté que par laveu du meurtre et la déportation en Sibérie. Au-delà du destin de Raskolnikov, le roman, avec sa grande galerie de personnages variés, traite de sujets tels que la charité, la vie de famille, lathéisme, lalcoolisme, et de la recherche identitaire avec le regard aigu que Dostoïevski portait sur la société russe de son temps. Même si Dostoïevski rejetait le socialisme, le roman est aussi une critique du capitalisme qui se mettait en place dans la société russe de cette époque. Raskolnikov pense être un « surhomme », quavec une bonne raison, il pourrait exécuter un acte ignoble le meurtre de lusurière si cela peut lamener à faire le bien. Il cite souvent Napoléon, estimant quil a eu raison de répandre autant de sang : « Si un jour, Napoléon navait pas eu le courage de mitrailler une foule désarmée, nul naurait fait attention à lui et il serait demeuré un inconnu ». Raskolnikov estime quil peut transcender les limites morales en tuant lusurière, en volant son argent et en lutilisant pour faire le bien. Il soutient que si Isaac Newton ou Johannes Kepler avaient dû tuer une ou même cent personnes pour éclairer lhumanité de leurs idées, cela en aurait valu la peine. Le vrai châtiment de Raskolnikov nest pas le camp de travail auquel il est condamné, mais le tourment quil endure tout au long du roman. Ce tourment se manifeste sous la forme dune paranoïa, autant que de la prise de conscience quil nest pas « surhomme », puisquil est incapable de supporter ce qu\'il a fait. |
Exemplaires (1)
Support | Localisation | Section/Pôle | Cote | Disponibilité | Emplacement |
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Imprimé | Seilhac | Documentaire adulte | 891.7 DOS c1 | Disponible |