Résumé :
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"Atlantique, les londoniens de Too Many Ts rallument la flamme des années 90 américaines, citent tout autant Jurassic 5, De La Soul, que Ugly Duckling parmi leurs principales influences, en allant même jusquà marcher concrètement sur les plates bandes des éternellement disparus Beastie Boys. Mais si leur ressemblance avec le trio new yorkais est sidérante tout au long de ce premier album (South City Court), sans doute même rédhibitoire pour certains nostalgiques de la grande époque (Sixtys Ford), force est davouer que Ross Standaloft et Leon Rhymes mettent plutôt bien en application les basiques instaurées durant le Golden Age (Hang Tight). Chez eux, à lexception du sombre Pattern qui clôture quasiment lalbum, hip hop rime ouvertement avec fête et légèreté (Neighbours, Panther), mais aussi avec diversité à en croire les couleurs rock, hip hop et electro déclinées au fil de ces 14 titres (dont 3 interludes dispensables) débordant dénergie, denthousiasme, et surtout dune humilité qui pousse à tout leur pardonner, ou presque (Diamonds Gold Ice, White & Black, God Save The Ts). Alors, à défaut de marquer durablement certains esprits, South City aura au moins le mérite de leur donner envie de ressortir les vieux disques."
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