Résumé :
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Cest juste ces mots-là quelle lui a dits. Ou à peu près : « Tu as le blues de la soixantaine et la déprime des seniors qui vont devoir assumer de nêtre plus rien. Tu as vécu pour ton job mais il ne te le rend pas. Il ne te doit rien quand toi tu lui dois tout. Tu es bon pour les antidépresseurs, les anxiolytiques et les hypnotiques pour border tes nuits. Ça fait pas de cadeau les désillusions. Cest comme les femmes quand elles se sentent un peu larguées
» Elle navait pas tort, bien sûr. Il le savait bien. Sur fond de montages financiers douteux, de profits immédiats, de retours sur investissements instantanés, les élites se gobergent à lenvi. Rien de bien nouveau. Cest toujours la même histoire. Et quand la bourgeoisie sencanaille, quune partie fine tourne mal, que les meurtres saccumulent, que la violence reste la règle et que lui, au crépuscule de sa carrière, doit « finir en beauté » comme dirait le Boss, elle avait beau jeu de conclure : « À bientôt, ici ou ailleurs ! Mais où tu voudras, je crains que ce ne soit nulle part. Surtout, noublie pas de nous dire adieu ! » Des mots qui claquent comme les riffs de guitare dun bon vieux rocknroll. Comme une blessure qui aura du mal à cicatriser.
Commissaire Varlaud, à suivre...
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