Résumé :
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Le retour des trois héroïnes marque un tournant dans la série, qui prend un ton nettement plus acide et amer. Difficile de parler de gravité au vu du comique omniprésent cependant. Le succès de Karine s'avère fragile au point que le groupe des Albinos court à la dissolution, tandis que Jenny et Vicky souffrent de la métamorphose de leur ancienne tête de turc. Vicky se venge sur son amie ( ?) Jenny, la martyrisant avec une constance et une méchanceté qui n'ont d'égales que la bêtise de la pauvre rousse. C'est un véritable jeu de massacre, porté par un dessin toujours aussi net et dynamique, une mise en scène habile des gags et un sens de la dérision qui semble sans limites. Loin d'être gratuit, le récit joue des angoisses des héroïnes (la laideur, la sexualité, le succès, l'amour...) et en trace des portraits bien sombres. Une évolution aussi peu fréquente qu'originale pour ce type de série.
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