Résumé :
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Lou est une ado d'aujourd'hui : elle aime les jeux vidéos et vit dans une famille monoparentale. Elle habite en ville avec sa maman et leur petit chat adopté. En-dehors d'un goût prononcé pour la pizza, elles ont un point commun : toutes les deux, elle galèrent comme des folles avec les garçons. Lou craque pour Tristan, son voisin d'en face, mais n'ose pas le lui avouer. Elle préfère arranger un rendez-vous entre sa mère et Richard, le voisin de palier. Dans le premier tome, baptisé Journal infime, Julien Neel - même pas trente ans ! - mettait en place le décor sympathique et coloré de cette nouvelle série. Cette fois, il transporte à la campagne ses deux héroïnes, histoire de leur faire oublier leurs déboires amoureux. L'ennui, c'est que les vacances à Mortebouse (c'est le nom du patelin) se déroulent chez la grand-mère de Lou, redoutable experte en choux de Bruxelles (beurk !) et femme acariâtre de son état, jamais en retard d'une remarque vacharde ou d'une engueulade avec le papy d'à côté de chez elle. Déjà, il faut réussir à faire entrer le chat dans sa caisse, arriver à l'heure à la gare, composter son billet (le lecteur qui s'entend toujours dire " retournez votre titre de transport " par la machine comprendra de quoi nous voulons parler) et se trouver une place loin des militaires en goguette
Décidément, ces vacances commencent bien ! Sur place, la maman de Lou aura la surprise de retrouver l'ignoble Clément Fifrelin, le gros lourdingue qui lui tirait les nattes à l'école et voulait l'emmener faire un tour sur sa mob. Eh bien, quelques années plus tard, le Fifrelin en question est peut-être devenu médecin, respectable et tout et tout, mais il est toujours aussi lourdingue ! De quoi déprimer sec, tiens. Heureusement, même les pires choses ayant une fin, Lou et sa maman retrouveront leur petit appartement chéri et de bonnes surprises les attendront. Ce deuxième tome est aussi délicieux que le premier. Julien Neel fait partie de la bande à Tchô, le magazine des éditions Glénat où se côtoient de talentueux dessinateurs sous la houlette de Zep, le " papa " de Titeuf. Il partage les qualités qui ont fait de ce mensuel une sorte de laboratoire pour jeunes auteurs : le sens des dialogues, l'ancrage dans la réalité contemporaine, la décontraction et l'absence de complexes. Ses couleurs chantantes, ses décors pleins de vie et ses personnages attachants font de Lou une série rafraîchissante, en prise directe avec le monde d'aujourd'hui. Lou, c'est le genre de gamine qu'on adorerait avoir comme voisine
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